Antonio Toscano, apparait pour la première fois dans le dossier de la disparition de Madeleine avec une entrevue au journal espagnol « El Mundo ». L’espagnol, qui se présente comme étant un journaliste et investigateur, spécialisé dans l’étude des sectes et dans l’investigation de plusieurs cas de pédophilie en Espagne et en Europe, n’est pas considéré comme crédible par la direction de la Police Judiciaire portugaise. Après plusieurs déclarations à la presse, ou il défend la thèse d’un enlèvement commandé, Toscano à été entendu par la PJ comme témoin.
Crédible ou pas, ses accusations font des remous dans la presse, aussi bien au Portugal qu’outre manche ou la question essentielle reste la même : ou est Madeleine McCann.
En conversation avec « SOS Maddie », l’espagnol parle de réseau pédophiles, ne croit pas à la culpabilité de Robert Murat et affirme qu’il y a « quelque chose de très bizarre dans l’entourage des McCann ». La France et la Belgique sont, pour Toscano, « parmi les lieux le plus fréquentés par les pédophiles ». Nous publions, au complet, son entrevue.
- Quels sont ces « nouveaux » éléments que vous avez apporté à la PJ ?
Il s’agit de nouveaux éléments qui viennent renforcer ma théorie de que « El Frances » est étroitement lié à la pédophilie et au marché de vidéos à contenu érotico-sexuel de mineurs en Espagne et en Europe, et sa relation avec des pédophiles comme Oliver Shanti ou Olivier Montagnard que je place dans un sectarisme très semblable à celui des enfants de dieu, en Bavière (Allemagne).
- Bernard Alapetite affirme que la nuit de du 3 mai, il était à Paris. Comment serait’ il, alors, responsable de l’enlèvement de Madeleine ?
J’ai toujours dit que « El Frances » s’est occupé du cote opérationnel de l’enlèvement de Madeleine McCann. Si Monsieur Alapetite se sent offensé, je n’est, à aucun moment, cité son nom, simplement j’ai parlé de « El Frances » et de sa logistique.
- Dans les documents que vous avez livré à la PJ il y a-t-il des preuves de l’existence du réseau de pédophilie de que vous parlez ?
Les nouveaux données apportés à la Police Judiciaire portugaise sont des preuves contondants, des documents officiels qui lient « El Frances » à un réseau de pédophiles dans la province de Castellon, concrètement à Benicarló, dans un lieu connu comme « Bar España » ou ils pratiquent des actes sexuels aberrants avec des mineurs, filmés et ensuite distribués au niveau européen. L’existence d’un réseau consolidé est réelle, chaque document présenté devant la PJ est correctement signé par la Police Judiciaire espagnole.
- Quels sont les membres le plus connus ?
Pour cette question vous devez regarder le journal espagnol « El Mundo » d’aujourd’hui.
- Ce réseau, à exister, est’ il basé au Portugal ?
Ce réseau existe partout en Europe, nous parlons en conséquence d'une infrastructure très forte et bien organisé.
- Connaissant le passé de Alapetite, comment expliquez vous qu’il réussi à échapper à plusieurs procès et condamnations ?
C’est la justice que doit y répondre. Je connais plusieurs infractions en 1994, aussi en 1995, 1996 et la dernière dans l’opération « Toro Bravo » et « ADO 71 ».
- Est’ il protégé en France ?
Je ne dis pas que ce genre de personnes sont protégés par « X », mais ils on un traitement de faveur très important parce que beaucoup de leurs clients sont des personnes de haut pouvoir d’achat avec des contacts au plus haut niveau.
- Ce réseau, existe en Belgique et en France ?
Ce réseau existe partout en Europe, mais la France et la Belgique sont parmi les lieux le plus fréquentés par les pédophiles qui travaillent au niveau international avec la « pornographie underground ». – Des filmes très cotés sur le marché noir de la pédophilie, avec des prix qui oscillent entre les 3.000 et les 18.000 euros. J’ai à souligner que beaucoup des pédophiles éradiqués dans ces pays on une étroite relation avec l’extrême droite et le néonazisme.
- Bernard Alapetite est une visite régulière de la Belgique, - il à même habité à Bruxelles - que fait'il en Belgique ?
En ce moment, monsieur Bernard Alapetite, ou Philippe Desnous, est directeur de cinéma gay.
- Croie-vous en la culpabilité de Robert Murat ? Et Malinka ?
Robert Murat est complètement innocent dans l’enlèvement de la petit Maddie, et Malinka n’y est pour rien. J’ai déjà dit, en plusieurs occasions, que Murat est « une tète de turque » dans ce dossier.
- Antonio Toscano réapparait le jour ou la PJ décide d’interroger Murat et trois amis des McCann. Coïncidence ?
Simplement, aujourd’hui, je devais livrer des documents « sensibles » et spéciales qui impliquent « El Frances » dans divers actes à caractère sexuel aberrants, violation de mineurs, enregistrement d’agressions physiques-sexuelles au « Bar España » de Bernicar Lui (Castellon) et dans un autre endroit.
- Croyiez-vous que la PJ fait le nécessaire dans cette enquête ? Pourquoi elle n’interroge pas Bernard Alapetite ?
La PJ portugaise et la police espagnole travaillent durement pour retrouver Madeleine McCann et son kidnappeur ou kidnappeurs, celui qui n’est pas interrogé c’est Bernard Alapetite ou Philippe Desnous, la il devrait s’expliquer devant les autorités compétentes dans le cas de la petite Maddie.
- La questions le plus importantes, est de savoir ou se trouve Madeleine ? Est’ elle en vie ?
Depuis le début, j’ai toujours affirmé que Madeleine est en vie avec son kidnappeur ou, le cas échéant, avec la logistique qu’utilise « El Frances ». Des personnes que collaborent étroitement avec lui prenant soin de l’enfant, pendant ce temps « El Frances » mène une vie normale.