Paulo Sargento: "L’opinion publique a été manipulée dans l’affaire Maddie"

"Le plus naturel est que toute personne à qui ait disparu un enfant, préfère avoir autour (de lui) la police et personnes qui, techniquement, vont les aider à la retrouver et ne vont pas rechercher, à titre d’exemple, un prêtre et, immédiatement après, un consultant en image. Il s’agit d’une question de base… Cette préoccupation (des McCann) nous pousse à penser à une chose fondamentale : outre l'éventuelle disparition, il y avait d’autres préoccupations accessoires et celles-là ont gagné en importance (par rapport à l’éventuelle disparition)"



Transcription complete disponible en français ICI, portugais ICI, anglais ICI.
Entrevue exclusive par Duarte Levy. Image par Joana Morais. 2008/2009 © tous droits réservés.

L’affaire Cipriano : Joana serait morte sous les coups de son oncle

Nouveau témoignage à été écrit par Marcos Aragão

L’avocat Marcos Aragão Correia a révélé hier à la presse, en marge du jugement des cinq inspecteurs de la Police Judiciaire (PJ), un document signé par Léonor Cipriano, ou la mère de Joana accuse son frère, João Cipriano, d’être l’unique auteur de l’assassinat de la petite fille.

Dans ce document de huit pages, écrit par la main de l’avocat, Léonor Cipriano explique que son frère l’a convaincue à vendre Joana, mais que "les personnes n'avaient pas l'argent promis (une somme que Léonor n'a pas révélée) et João n'a pas livré la fille".

(Pour lire le document au complet, consultez ici les photos ou le PDF).

Cette énième version serait, selon Marcos Aragão, "la véritable histoire," le témoignage de Léonor racontant exactement ce qu’aurait arrivé à sa fille Joana, disparue en septembre 2004.

"Quand Joana est sortie de la maison, l'intention était de la livrer aux personnes et simuler un rapt", affirme l’avocat, expliquant que son oncle, João Cipriano, avait emporté les vêtements de la fillette dans un grand sac.

Selon Marcos Aragão, Joana aurait tout entendu de la discussion entre João et les acheteurs, menaçant son oncle "qu’elle allait tout raconter," après quoi "il aurait commencé à la battre finissant par la tuer".

D’accord avec ce nouveau témoignage, écrit par Marcos Aragão, Léonor n’était pas présente au moment de la mort de Joana mais João Cipriano lui aurait confessé son crime: quand il est retourné à maison il a essayé de cacher l'homicide, mais, devant l'insistance de Léonor, qui aurait détecté des taches de sang dans les pantalons de son frère, João a fini par admettre avoir tué Joana et avoir caché le corps dans un endroit proche de la maison avant de l’enterrer le lendemain.

amaral large 2.jpgÉnième version vise l’ex-coordinateur Gonçalo Amaral

C’est en marge du procès des cinq inspecteurs de la Police Judiciaire que Marcos Aragão Correia – le même avocat qui affirmait avoir eu une vision de que le corps de Maddie était dans les eaux profondes du barrage d’Arade — à choisie de présenter le document à la presse soulignant que Léonor "a décidé d'oublier et de dire qu'elle ne savait de rien" à cause des "menaces de son frère", mais que la confession de sa participation dans la mort de Joana aurait été faite "sous torture" quand elle a été entendue par les inspecteurs de la PJ.

La nouvelle version des faits entourant la mort de Joana serait d’ailleurs utilisée par l’avocat de Léonor pour pointer du doigt l’ancien inspecteur et coordinateur Gonçalo Amaral, responsable à la disparition et mort de Joana en 2004 et de Madeleine McCann en 2007.

Dans le document que l’avocat a écrit et que Léonor signe, l’ancien inspecteur est accusé de connaitre la vérité : "Si monsieur Gonçalo le sait, alors pourquoi a-t-il demandé qu’on me batte ? Pourquoi ?".

En déclarations à la presse portugaise, l’ancien coordinateur du DIC de la PJ à Portimão, s’est contenté de dire que Léonor Cipriano a déjà été considérée comme psychopathe (voir vidéo du psychologue Paulo Sargento) et qu’elle ment, soulignant que la mère de Joana, aussi bien que son frère João ont été jugés et condamnés pour la mort de Joana, tout "le reste sont des mensonges qui circulent".

L’avocat de Gonçalo Amaral, António Cabrita, va plus loin et après avoir considéré que le document présenté par Marcos Aragão n’a aucune relevance pour le procès en cours contre les cinq inspecteurs, affirme ne pas croire qu’il s’agit d’un discours de Léonor, mais plutôt l’œuvre de quelqu’un d’autre : "une évidente Instrumentalisation de la détenue à d'autres fins", notamment souiller l’image de Gonçalo Amaral.

Révision de la condamnation de Léonor doit attendre la fin du jugement d’Amaral

La demande de révision de jugement de Léonor et João Cipriano restera à attendre le résultat final du procès des cinq inspecteurs de PJ, accusés d’avoir commis des actes de torture au cours d’un interrogatoire, le lendemain de la confession de Léonor en présence de son avocat de l’époque.

En novembre 2005, les deux frères ont été condamnés, respectivement, à 20 ans et quatre mois de prison et à 19 ans et deux mois, mais, en mai 2008, la Cour Suprême de Justice a réduit les peines pour 16 ans et huit mois de prison.

Encore "une donation substantielle" au fonds Madeleine

Gerry_orelha.pngMcCann vs. "The Evening Standard"

Le journal britannique "The Evening Standard" est venu aujourd'hui grossir la déjà longue liste des médias qui, au Royaume-Uni, ont été obligés de présenter ces excuses aux parents de Madeleine McCann.

L'annonce de cette volte-face du The Evening Standard a été faite le même jour ou le père de Maddie affirmait devant les médias portugais qu'il souhaitait "aller de l'avant et non reculer" et qu'il n'avait pas l'intention d'avancer avec des procès en justice contre les médias.

Aux journalistes portugais Gerry McCann a affirmé vouloir "laisser complètement clair que ce qui est arrivé dans le passé, c'est fini", prétendant, d'après lui, se focaliser "sur ce qui peut être fait pour continuer les recherches".

"Ça, c'est notre priorité et cela l’a toujours été. Pourtant, ces choses (de possibles procès en justice) ne sont simplement pas importantes en ce moment," a affirmé Gerry McCann.

Malgré les affirmations du père de Madeleine McCann, de que le couple n'était pas préoccupé avec de possibles procès en justice contre les médias, le journal britannique a été obligé à effectuer "une donation substantielle" au Fond crée après la disparition de Maddie, et de "publier des annonces dans les éditions étrangères d'un autre journal de notre groupe, le Daily Mail, sollicitant des informations qui puissent mener à retrouver Madeleine".

Dans son édition en ligne, le journal "The Evening Standard" écrit que pendant les derniers mois de 2007, "comme une grande partie des médias", il a publié divers articles qui "peuvent être compris comme suggérant que Kate et Gerry McCann pourraient être impliqués dans la disparition de Madeleine".

"Nous regrettons ce fait et nous voulons le clarifier, pour éviter un quelconque doute, qu'on accepte totalement qu'il n'existe aucune preuve qui suggère que Kate et Gerry ont été impliqués dans la disparition de leur fille", écrit le journal.

Une source de la rédaction du quotidien, contactée par SMM, a confirmé que cette annonce est le résultat d'un accord entre la publication et les avocats du couple afin d'éviter un long procès devant les tribunaux où "vu l'énorme appui politique et juridique des McCann, on aurait très peu de chances d'un succès". La même source affirme encore que cette annonce "n'a en rien changé la vision que divers journalistes ont de l’affaire et de la possible responsabilité du couple", mais que dans le futur "il sera impossible de publier une seule ligne que puisse mettre en cause le couple".

Dans son édition en ligne, le The Evening Standard écrit encore qu'il "n'existe pas de preuves que Madeleine ait souffert d'un quelconque mal", ignorant ainsi tous les indices, et la propre logique liée a ce genre d’affaires, qui indiquent que la petite britannique serait morte.

Un ex KGB à la tête du The Evening Standard

Le milliardaire et ancien agent du KGB, Alexandre Lebedev, pourrait devenir dans les prochains jours, le nouveau propriétaire du The Evening Standard, ce que laisse envisager un hypothétique changement de la ligne éditoriale, c’est du moins ce qu’attendent plusieurs journalistes, mécontents avec la direction suivie par le quotidien et inquiets avec sa situation financière.

Si la vente se confirme, l’ancien espion serait le premier russe à devenir propriétaire majoritaire d’un grand journal britannique : selon les termes de l’accord de vente, Lebedev détiendra 76 % du journal, les restants 24 % restant propriété de Daily Mail & General Trust, l’actuel propriétaire.

Ce n’est pas la première fois qu’un grand quotidien anglais devient la propriété d’étrangers, un australien à acheté The Times, The Sun et le News Of The World, et un canadien avait, dans le temps, était le propriétaire du The Telegraph.

Duarte Lévy

Version portugaise

Maddie retrouvée saine et sauve (*)

L'enfant a été sauvé en Égypte, mais la PJ portugaise n'est pas encore convaincue


Ce mardi, le monde s'est réveillé stupéfait : la fillette anglaise qui avait disparu à Praia da Luz, Lagos, le 3 mai 2007, a été sauvée en vie et apparemment en bonne santé par une équipe des forces spéciales de l'armée égyptienne, qui a démantelé un réseau international de trafic d’êtres humains.
Maddie était uniquement une des 50 personnes — parmi des enfants et des femmes plus âgées — sauvées par les autorités, dans une propriété située dans la banlieue du Caire, où cette organisation maintenait en captivité les personnes kidnappées partout en Europe.
Informée avec l'anticipation nécessaire, Sky News a transmis en direct la libération de Maddie. Immédiatement après, l'entité britannique de protection des mineurs a interposé une providence préventive devant le Suprême Tribunal du Royaume-Uni pour empêcher la divulgation d'images de l'enfant par les tabloïdes et par les télévisions.
Le couple McCann s'est déplacé au Caire, ayant été très remarqué l'absence de larmes de la part de la mère, Kate McCann.
Sources de Police Judiciaire ont déclaré à VISÃO que ces résultats n’ont pas convaincu la police portugaise, laquelle a déjà sollicité, d'ailleurs, la venue des McCann au Portugal, afin d’être entendues. Néanmoins, l'ex-inspecteur Gonçalo Amaral a annoncé être déjà occupé à préparer un nouveau livre : Maddie, la séquelle.
Le Pape Benoit XVI a prié pour la famille McCann, et José Socrates a envoyé un message de félicitations à son homologue britannique, Gordon Brown, finissant le télégramme avec un enthousiaste Cool, man !

(*) Cet article est publié dans l’édition actuellement en vente de la revue portugaise VISÃO, titre que signifie vision… Il s’agit, non d’une vision – en tout cas pas dans le style de l’avocat médium Marcos Aragão Correia –, mais plutôt des "nouvelles qu’on aimerait donner" en 2009. C’est d’ailleurs le titre du dossier spécial de la revue, écrit par le journaliste Filipe Luis et basé en idées de la rédaction de l’hebdomadaire. Il reste à savoir si les médias britanniques, certains instigués par le porte-parole des McCann, ne vont pas commencer une campagne contre le journaliste ou la revue, comme il a été le cas avec le blogueur espagnol José Antonio Pérez, victime de pressions et censure après la découverte d’une entrevue imaginaire à Madeleine McCann.

Duarte Levy

McCann ont divulgué nouvelle vidéo de Maddie

Ce samedi, Kate et Gerry McCann ont commencé la divulgation d’une nouvelle série d’images vidéo de leur fille Madeleine enregistrée dans la maison du couple, en décembre 2006, cinq mois avant sa disparition au sud du Portugal.
La vidéo montre Madeleine s'asseyant sur les marches d’escaliers de la maison de Rothley, flanquée des jumeaux Sean et Amélie, à qui elle encourage à la copier ses gestes.

Le couple n’apparait pas dans la vidéo, mais elle inclut un appel de leur part appelant à que Madeleine leur soit restitué : "Noël est un moment pour les enfants. S’il vous plait, aidez à ramener notre fille." La vidéo termine avec le message "Ce sera notre deuxième Noël sans notre fille. S.v.p., aidez-nous à être surs que nous n'aurons pas un troisième"

La divulgation de cette nouvelle vidéo, que les McCann avaient promise pour Noel, à commencé cette nuit en Australie.
Clarence Mitchell, l’ancien directeur de l’unité de surveillance des médias et porte-parole de la famille, à fait savoir que le couple "ne souhaite rien dire de plus. Ils jugent que la vidéo parlera pour elle-même".

L’affaire McCann : Analyses des appels téléphoniques révèlent piste non investiguée

L’article publié mardi passé, initialement en portugais (lire l’original), traduit en français sur ce blogue (lire ici) est aujourd’hui (18.12.2008) publié par le quotidien portugais 24 Horas. D’autres journaux portugais y font également référence, notamment dans l’édition online du SOL et de Destak.
Hier, c’est la revue TV Mais que par la main du journaliste Hernani Carvalho avait abordé l’affaire. Une traduction en anglais est disponible sur le blogue de Joana Morais.

L’affaire McCann : Analyses des appels téléphoniques révèlent piste non investiguée

Justine McGuiness et la rivière do Vascão


Justine McGuiness, la porte-parole des McCann qui les a accompagnés dans leur fuite vers l'Angleterre tout de suite après qu'ils aient été constitués arguidos, a laissé dans l'appartement qui servait de quartier-général au couple, divers documents, y inclus des photographies, établissant une possible relation entre la disparition de Madeleine et les berges de la rivière du Vascão, près de la frontière espagnole. Aujourd'hui, 19 mois après la disparition de Madeleine, la piste laissée par Justine McGuiness refait surface.


Ribeira do Vascão - Swansea (2).jpgC'est le jour de la fuite de Kate et Gerry vers l'Angleterre, le 9 septembre 2007, quatre mois après la disparition de Madeleine McCann, que la Police Judiciaire (PJ) va mettre la main sur une série de documents laissés dans la villa Vista Mar, jusqu'alors occupée par le couple, ou se trouvent des photographies et même un croquis, indiquant la localisation détaillée d'un lieu à la frontière entre l’Alentejo et l'Algarve, à 20 km de Almodovar, traversé par la rivière du Vascão. Les inspecteurs de la PJ ont pénétré dans la maison immédiatement après la sortie des McCann pour l'aéroport, profitant ainsi du fait que les journalistes ont accompagné le couple.

Les documents, laissés là par la porte-parole des McCann, Justine McGuiness, ont été trouvés sous un canapé et contenaient, outre l'identification d'une zone géographique bien précise, de nombreuses inscriptions que la PJ n'a jamais réussi à interpréter. D'après des sources proches de l’enquête, rien n'a été fait dans ce sens et les hommes de la PJ, qui auraient regardé les documents comme l’œuvre d'un groupe ésotérique, ne se sont même pas donné la peine de visiter le lieu indiqué considérant la piste comme n'ayant aucune valeur pour l’affaire.

La porte-parole des McCann, qui les a accompagnés tout au long des jours ou le couple a été constitué arguidos devant la justice portugaise, a fini par être licenciée dès son arrivée en Angleterre, ceci malgré le fait dont elle pourrait se révéler un des témoins le plus gênants pour le couple et pour les autorités anglaises. Le fait est que Justine McGuiness n’a jamais été interrogée par la PJ et ainsi étant la signification exacte des documents et des photographies n’ont jamais été expliqués

Dans des déclarations enregistrées récemment à Londres, des sources proches de l'ex-candidate du parti libéral, spécialiste en relations publiques, ont confirmé que Justine McGuiness aurait même été la cible de pressions diverses, notamment dans le champ juridique, lui signifiant qu'elle devrait maintenir le silence sur tout ce qu'elle a vu et entendu durant le temps qu'elle a travaillé auprès de Kate et Gerry McCann.

Ce qui est sur c'est que l'ancienne porte-parole et ses employeurs, les McCann, étaient déjà en pleine rupture, en particulier avec Kate, le jour ou, ensemble, ils ont quitté le Portugal, et leur "divorce" a l'arrivée en Angleterre n’a surpris personne. Justine a toujours porté de très dures critiques, parfois en présence des journalistes, envers la mère de Madeleine. Et les mauvaises relations entre les deux femmes n'étaient pas limitées aux questions financières, sur lesquelles Justine a toujours exigé le règlement de son travail et de nombreuses heures extraordinaires passées aux côtés du couple, mais aussi dans des rencontres et diners avec les journalistes et les représentants des autorités britanniques.

Aujourd'hui, tout pourrait être oublié si ce n'étaient les résultats d'une investigation aux registres des appels téléphoniques des McCann et de toutes les personnes qui ont été en contact avec eux. Investigation menée par des journalistes, en collaboration avec d’anciens opérationnels des services d'information.

Swansea encore une fois

abw.jpgAu cours de l’enquête aux appels reçus et faits par les téléphones portables appartenant aux McCann, pendant la période ou ils sont restés au Portugal, les investigateurs vont retrouver un rapport de l'inspecteur Paulo Dias de la PJ ou il se confirme que Kate a reçu, le 2 mai 2007, vers 11 h 21, un appel de Swansea (UK) que, plus tard, elle justifiera à la PJ comme étant une erreur. Une "erreur" suffisamment importante pour que la mère de Madeleine ait gardé le registre de cet appel dans son téléphone portable, malgré avoir effacé tous les détails des autres communications.

Plus intéressant encore, les investigateurs — certains britanniques — habitués a traiter des cas dits sensibles, vont retrouver le registre d'un appel téléphonique fait le même jour, après le déjeuner, entre un téléphone portable à Praia da Luz et le même numéro de Swansea qui avait contacté Kate McCann. Le portable de ou l'appel a été effectué n'appartient a aucun des McCann ni au groupe d’amis qui les ont accompagnés et jusqu'à aujourd'hui la Police Judiciaire , malgré diverses demandes aux autorités anglaises, n'est jamais parvenue a identifié le propriétaire de ce portable ni a obtenu des anglais qu'ils questionnent qui que ce soit à propos de ces appels.

Maintenant, en croisant les résultats obtenus auprès des opérateurs de télécommunications mobiles au Portugal et en Espagne avec les rapports de la Police Judiciaire, spécialement l'excellent travail de l'inspecteur Paulo Dias, investigateurs et journalistes ont trouvé un nouvel élément digne d'intérêt : le portable utilisé à Praia da Luz pour appeler le numéro de Swansea qui avait contacté Kate le 2 mai, a été utilisé pour effectuer et recevoir des appels dans la zone indiquée dans les documents et les photographies que la porte-parole des McCann a abandonnés sous le canapé, le jour de la fuite vers l'Angleterre.

D'après les registres maintenant connus, le portable a été utilisé près de la rivière du Vascão en diverses occasions, notamment entre le 12 et le 15 mai de 2007, mais également en juin et juillet de la même année. Appels téléphoniques toujours effectués vers l'Angleterre ou à Praia da Luz, excepté un, effectué à l'Ambassade britannique à Lisbonne.

Duarte Levy

Publié initialement en portugais (lire l’original).

L’interrogatoire des Tapas 7 au Royaume-Uni – Volume I

Imagem1.pngTous les sept Britanniques ont été interrogés au Royaume-Uni au début de 2008, avant que l’enquête portugais soit mît en attente faute d’une Justice impartiale, courageuse.

Dans l’intérêt du public, rappelant que la justice est toujours une conquête de la civilisation sur la violence, de l’apaisement sur la vengeance sans fin, de la stabilité sur le chaos, les conversations (oui, il s’agissait plus de conversations que de véritables interrogatoires) ont été enregistrées en vidéo et les transcriptions seront disponibles pour download, uniquement en anglais, à la fin de chaque article. Les vidéos seront opportunément divulguées.

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Jane Tanner : mémoire sélective, contradictions et autres…

Après onze mois d’enquête, malgré tout ce qu’a pu être dit ou fait à propos de la disparition de Madeleine McCann, Jane Tanner, une des Tapas 9, reconnait devant l’officier Ferguson de la police du Leicestershire qu’elle s’est trompée à propos de la disposition selon laquelle le groupe était assis à table. Un détail en apparence anodin, mais que, encore aujourd’hui, est révélateur : "Russell disait qu’il était assis en fait entre, Rachael et Dianne. Donc, je pense, j’ai Dianne là. Donc, Russell était là. Et je pense Dave, je pense que Dave pourrait avoir été là et Fiona là".
L’interrogatoire de Jane Tanner, en avril 2008, a été enregistré en vidéo, auquel j’ai eu accès et que sera opportunément divulgué dans un documentaire à propos de la disparition de Maddie.

D’après le nouveau plan de table, Jane serait assise, "dans le sens contraire des aiguilles d’une montre," à coté de Kate, suivie de Matthew, Fiona, David Payne, Gerry McCann, Dianne, Russell et finalement Rachael.

Selon Jane Tanner, dans son interrogatoire devant la police britannique, Kate McCann était plus inquiète que d’habitude pendant le diner du 3 mai 2007, la nuit de la disparition de Madeleine : "Il y a une chose que je n’ai pas mentionnée (…) elle avait dit que Madeleine, avais dit quelque chose d’étrange à propos d’où étiez-vous la nuit passée quand je me suis réveillé. Et, comme je disais, je ne peux pas me rappeler à quel moment du repas elle à dit ceci (…) je pense qu'elle a dit "quand Sean et moi nous sommes réveillés", je ne peux pas me rappeler si ce n’était pas quand deux d'entre eux se sont réveillés".

"Je me demandais, s’il n’y avait pas une autre raison, vous savez, pourquoi peut-être les contrôles étaient plus souvent," soulignait alors Jane Tanner indiquant que Kate se demandait si Maddie serait réveillé.

Questionné à propos du lapsus de temps que Gerry McCann aurait resté absent de la table du diner, Jane explique : "cela devait être au moins cinq minutes, sinon plus, parce que, je me dis, parce qu’il était parti, avant que je sois réellement parti il y a eu les conversations à propos de qu’il se serait arrêté en cours. Donc, je veux dire, si, je pense que cela devait être en quelque sorte cinq ou dix minutes, cinq ou dix minutes après qu’il soit parti. Je ne peux pas dire à coup sûr, mais".

"(…) Je remontais la route et je ne peux pas me rappeler exactement, je sais ceci, je sais, je pense que Gerry pense qu’il était à un endroit différent d’où je pense qu’ils se tenaient, mais j’étais assez sûre, comme j’ai marché en remontant la route, ils se tenaient, l’un d’eux était sur la route et l’autre était juste sur le bord du trottoir, mais j’ai pensé que c’était du côté de la route où je marchais, mais je sais que Gerry pense qu’ils étaient de l’autre côté. Mais j’ai pensé qu’ils étaient plus près, parce comme je suis passé, je suis presque allé en quelque sorte les saluer et j’ai pensé à ce moment-là `Oh "ils tchatchent tchatchent tchatchent" et j’ai pensé, vous savez, je ne, je ne savais pas s’ils m’avaient vu ou pas, mais je suis en fait allé les saluer et je pense s’ils avaient été si loin je ne sais pas si je serais en quelque sorte presque allé leur dire bonjour," affirme Jane Tanner reconnaissant qu’elle et Gerry McCann ne sont pas d’accord avec l’endroit ou ils se trouvaient.

"Je pensais qu’ils étaient, quand vous montez ici, j’ai pensé qu’ils étaient plus, euh, à nouveau je sais que c’est où moi et Gerry ne sommes pas d’accord, mais j’ai pensé qu’ils étaient en quelque sorte plus près de la petite allée. Je pense en quelque sorte (…). Je pense que l’un d’eux était sur la route et je pense, j’ai pensé que c’était Jez sur la route parce qu’il avait le landau. Et je ne sais pas vers, je ne peux pas me rappeler dans quelle direction il était tourné. Non, je veux dire, je pense que je me rappelle que dans ma déclaration je l’ai dit, mais je ne peux pas me rappeler maintenant dans quelle direction il était tourné. Et j’ai pensé que Gerry était presque comme sur le bord du trottoir ou juste, juste en quelque sorte sur la route, mais certainement en quelque sorte du côté de cette, en quelque sorte plutôt près de cette allée. Je ne pense pas qu’ils étaient près du portillon de l’appartement, je pensais qu’ils étaient en quelque sorte un peu plus loin vers le bas, en bas de la route que ça," avoue Jane Tanner à la police démontrant – selon le commentaire d’un des enquêteurs britanniques, une mémoire bien curieuse.

"Madame Tanner a témoigné devant les caméras de la télévision, elle a été interrogée par nos collèges portugais… aujourd’hui elle est incapable de se souvenir de la plupart des détails – la police du Leicestershire l’a pourtant fait lire ses déclarations précédentes —, mais, curieusement, elle arrive à préciser certains points clés qui s’accordent avec l’histoire racontée par les autres membres de ce groupe," affirme un responsable de la police britannique après avoir visionné les vidéos des interrogatoires.

Ce responsable de la police britannique, qui n’est plus en contact avec cette affaire, est d’ailleurs un des témoins directs des moments le plus importants de l’enquête des autorités portugaises. Amer et fortement déçu avec le comportement du gouvernement britannique dans cette affaire, l’homme, d’un point de vue légal, n’a plus le droit de s’exprimer à propos de la disparition de Madeleine McCann. Une interdiction qu’il n’a pas respectée pour des raisons "de professionnalisme et de conscience morale" malgré la lourdeur des conséquences à venir.

"Oh c’est quelqu’un amenant son enfant au lit"

Jane Tanner Suspects 235 web.jpgJane Tanner, un des témoins clé auquel les McCann n’ont laissé grand espace de manœuvre, explique encore la disposition des lieux et ses mouvements : selon son témoignage, en sortant du Tapas Bar par la porte, elle aurait monté la côte, passée par Gerry et Jez qui se trouvaient à sa droite.
"(…)Alors, ouais, donc, je les ai passés, euh, en montant, et ensuite en montant en haut de la route, lorsque j’arrivais en haut, cette personne, quelqu’un traversait le haut de la route avec un enfant. Et évidemment à ce moment-là j’ai juste pensé `oh c’est quelqu’un amenant son enfant au lit’, comme on dit".

"Je pense qu’il commençait à faire nuit (…) il n’y avait pas, à part Gerry et Jez il n’y avait personne d’autre. (…) je n’ai pas vraiment vu quiconque. Je dirais, je pense, à nouveau, ce qui m’a fait penser que c’était encore plus étrange, je pense quand j’étais allé vérifier d’autres soirs à ce moment-là je n’avais probablement pas vu quiconque, c’était plus tôt que vous voyiez des personnes portant leurs enfants ici et là", dit Tanner affirmant que tout s’est passé " en gros, aux environs de neuf heures dix ".
"(…) je trottinais en quelque sorte, parce qu’évidemment j’essayais d’aller faire la vérification et revenir aussi vite que possible aussi, donc j’ai juste pensé `Oh je vais juste y aller et faire le contrôle aussi vite que possible…"
En réponse à l’Officier Fergusson, Tanner affirme que son intention fût juste de "vérifier Ella et Evie,", car personne d’autre ne l’aurait fait : "Gerry était là, donc j’ai pensé qu’il venait juste de vérifier (ses enfants). Matt avait vérifié quand il avait, euh, été (…). Et nous n’avons jamais vérifié Dave et Fi parce qu’ils ont eu leur appareil, dont ils étaient assez contents, donc ils n’ont pas vérifié du tout, voilà".

Tanner876876.jpg"Oh, un mauvais parent comme nous…"


"(…) juste quand j’arrivais en haut, quelqu’un avait traversé. Et la chose qui m’a vraiment frappé était, euh, les pieds nus. Et la pensée qui m’a traversé l’esprit était, je dirai quand nous sommes à Leicester (…) nous avions l’habitude d’aller à pied à la maison de Dave et Fi pour, euh, les enfants, pour le dîner avec les enfants, les enfants joueraient, nous les mettrions dans un lit de voyage là-bas et nous resterions parfois un peu plus tard et ensuite porterions les enfants à la maison (…) Nous les enveloppons dans une couverture ou n’importe quoi, mais leurs pieds dépassent toujours, et vous pensez `Oh ils vont prendre froid aux pieds" parce qu’ils gigoteraient toujours. Donc, une chose que j’ai pensée était `Oh un mauvais parent comme nous, vous savez, cet enfant est manifestement ramené à la maison (…).

(…) C’était la seule raison pour laquelle je l’ai vraiment regardé, je pense. Parce qu’à ce moment-là j’ai pensé c’est une personne soit ramenant leur enfant de la crèche ou, vous savez, juste un père portant leur propre enfant…"

Tanner, questionné par l’officier, explique, que le parcours suivi par le suspect qu’elle affirme avoir aperçu ne "collait" pas avec l’idée d’une personne ramenant son enfant de la crèche : (…) "J’ai pensé en fait `Oh un peu étrange’, mais pas en un million d’années j’aurais pensé `C’est Madeleine’. (…)Et bien, ouais, si j’avais eu pensé, ouais, vous savez, si j’avais vu que c’était Madeleine vous auriez, vous savez, je ne vais pas faire `Oh voilà Madeleine’, vous savez, j’aurais crié, mais. Mais, ouais, je sais que la police pense que je suis un témoin bien sympathique et n’importe, mais je ne sais pas ce que je peux faire pour".

Après un court moment d’émotion – visible uniquement sur l’enregistrement vidéo – Jane Tanner continue : "Non, mais la meilleure chose qui pourrait m’arriver, à part que Madeleine soit retrouvée, c’était quelqu’un s’avançant et disant `C’était moi’, vous savez, `C’était moi qui passais par là’, parce que, vous savez, vous savez, je ne veux pas que ce soit Madeleine, mais vous savez, il n’y a aucun, mais je suis convaincue que c’était et, vous savez, les gens doivent, donc je ne sais pas ce que je peux faire pour leur faire croire cela. Je suis désolé".

"(…) je veux vraiment m’assurer qu’on me croit, parce que je ne mens pas là-dessus, je ne le fais vraiment pas, et je pense juste que c’est important…"

Jane Tanner, selon son propre témoignage, aurait remarqué trois détails à propos de l’homme qu’elle prétend avoir aperçu traversant la route avec un enfant dans ses bras, parmi eux les pieds, car "ils ne couraient pas, mais marchaient d’un pas tout à fait résolu".

L´homme – explique Tanner à l’officier britannique – marchait le long du trottoir du même côté où elle se trouvait.

« (…) je pense que je préférerais juste en rester à ce que j’ai dit dans ma déclaration originale, en termes de, parce que même, je veux dire, ceci en revient au croquis, même lorsque j’ai fait le croquis, avant ce moment là, vous savez, des choses étaient, étaient trouble, j’ai eu besoin de faire ce croquis…

Selon Jane Tanner, l’homme avait les cheveux longs, assez foncés et brillants. Il avait les vêtements foncés, "pas grands, mais assez amples".

"Des couleurs foncées, mais à nouveau c’était, je pense qu’il faisait assez sombre, si sombre, en quelque sorte une veste genre foncée, mais d’autre part, un pantalon plus clair d’une couleur horrible, à nouveau ceci est, en quelque sorte d’un jaunâtre foncé marron, horrible, mais pas, pas une belle couleur de pantalons, mais d’autre part je me demande si c’était les lumières qui les faisaient paraitre, les faisaient paraitre plus d’un genre de moutarde, ce n’était pas moutarde parce que c’est trop clair, mais c’était juste comme un, comme je dis ils n’étaient pas beaux, ils n’étaient pas le genre de vêtements auxquelles je m’attendrais de quelqu’un en vacances chez Mark Warner, ils étaient, je ne peux pas penser au tissu, j’ai essayé de décrire ceci auparavant, mais que quelque sorte d’un tissu cotonneux, mais ample", affirme Tanner.

Si Jane Tanner reconnait quelques failles dans la description de l’homme qu’elle jure avoir aperçu la nuit de la disparition de Madeleine McCann, reconnaissant notamment qu’elle "n’était pas complètement d'accord" avec quelques détailles du dernier portrait robot, comme la longueur des cheveux.

"(…) j’ai essayé de le faire cependant à partir de ma description d’origine que nous avons notée (…) nous avons essayé d’écrire toutes nos pensées et j’ai essayé de le faire autant que je pouvais à partir de ça…"

La taille de l’individu est aussi remise en question par Jane Tanner car, selon elle, il y aurait eu une erreur de traduction, ce que n’a pas l’air de surprendre l’officier de la Police du Leicestershire, mais qui est fortement contesté par plusieurs policiers portugais e britanniques qui ont participé à l’enquête : tous les traductions ont été faites ou vérifiés par la suite par des traducteurs professionnels correctement accrédités, ce que ne laisse pas le moindre doute à propos de la qualité de leur travail.

"(…) Mais je pense que ça a été confondu dans la traduction parce que je ne sais pas ce que c’était en mètres et ils ont, en quelque sorte, converti ça en mètres à partir de ma déclaration (…) Mais je pense que c’était en quelque sorte du genre cinq pieds neuf, cinq pieds dix…"

Questionné à propos de la corpulence de l’homme dont elle aurait aperçu, Tanner explique qu’il serait "Moyen, et bien plutôt juste corpulence normale. Comme je dis, je pense que les vêtements étaient assez amples, donc je pense qu’ils l’ont rendu plus large qu’il l’était probablement, mais. Et également, il aurait été, ses épaules seraient ressorties, vous savez, en quelque sorte. Donc, je pense, euh, ouais, moyen en gros, une corpulence moyenne en gros".

à suivre

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2008 : Maddie après Barajas, l'Euro et Pékin

Madeleine McCann (2).jpgAprès l’accident du vol JKK 5022 de Spanair a Barajas, la météo, l’Euro et les Jeux olympiques de Pékin, la disparition de Madeleine McCann est le sujet d’information qui a eu le plus d’impacte auprès des internautes espagnols au cours de 2008. C’est ce que ressort d’une étude élaborée par "Yahoo!" à propos des habitudes et intérêts des internautes espagnols.
L’intérêt des internautes pour les informations concernant l’affaire Maddie a d’ailleurs dépassé celui qui a été porté à la disparition de petite Mari Luz, ce que les experts justifient par la fin de l’énigme, tandis que dans le cas de la petite britannique les internautes continuent à attendre une explication à sa disparition.
Une autre étude réalisée récemment avait déjà confirmée que la majorité des espagnols continuent à pointer le doigt aux parents, Kate et Gerry McCann, les jugeant responsables de la disparition de la petite britannique.
Afin de mieux connaitre les internautes espagnoles, ce qu’ils pensent et quels sont leurs besoins, "Yahoo!" a étudié attentivement les recherches effectuées sur internet depuis le début de l’année révélant quelques résultats surprenants.
Les sites de jeux, de sexe et le chat sont ceux où les internautes espagnoles ont passé plus de temps, suivis par la consultation de leur email, les sites de musique, les traducteurs online, les vidéos, la météo et… Shakira.
Suivant la tendance mondiale, les Espagnols ont suivi avec beaucoup d’attention les élections américaines et Barak Obama est la personnalité qui a le plus marqué les internautes, suivi par Fidel Castro, Zapatero, Mariano Rajoy et Letizia Ortiz.
La "Formula 1" est le sport qui a le plus intéressé les Espagnols, suivi par le Real Madrid et le foot en générale. Fernando Alonso prend la suite dépassant l’ACB, NBA, Nadal et le portugais Cristiano Ronaldo, devenu aujourd’hui Ballon d’Or 2008.

"Alerte Enlèvement" adopté par l’UE

Les ministres de la justice de l’Union européenne (UE), réunies hier à Bruxelles, ont analysé et adopté les conclusions des exercices de simulation organisées par la France avec d'autres États membres.

Le document, élaboré par la présidence française de l’UE, invite les États membres à mettre en place et a développer des mécanismes nationaux d'alerte du public en cas d'enlèvement criminel d'enfants, selon le modèle testé et qui se base sur l’expérience des autorités de Paris qui ont obtenu des résultats probants.

Selon les conclusions des exercices "Alerte Enlèvement", les États membres sont encore appelés à définir des modalités de mise en œuvre permettant un déclenchement transfrontalier des dispositifs nationaux. Pour la mise en place et le développement de ces dispositifs, les États membres doivent s’inspirer des bonnes pratiques établies par la Commission européenne.

Système "Alerte Enlèvement" portugais suit le modèle français

Au Portugal, selon son ministre de la Justice, Alberto Costa, le système "Alerte Enlèvement" — suivant l’exemple français — va être mis en place avant la fin de l’année. La version portugaise du système d’alerte rapide d’enlèvement d’enfants prévoit une étroite collaboration avec les autorités de la voisine Espagne.

Si la création d’un système d’alerte européen était déjà un sujet de travail des intuitions européennes depuis plusieurs années (lire article), pendant la présidence portugaise, de janvier à juillet 2008, le sujet est devenu une des priorités du gouvernement portugais auquel la présidence française, avec Rachida Dati, à donné continuité.

Selon le ministre portugais, Alberto Costa, la version portugaise du système d’alerte enlèvement passe pas une meilleure collaboration entre le Ministère Public (MP), la Police Judiciaire (PJ), les médias de toute sorte et autres instruments de communication de masse.

La version portugaise de l'alerte rapide contre le rapt d'enfants, dont la mise en place a été attribué au directeur national adjoint de la PJ, Pedro du Carmo, sera un système qui en ayant application interne, sera compatible avec autres systèmes déjà existants, ou à exister, dans l'UE.

Lire aussi :

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"Le couple McCann a fait une politique de relations publiques en essayant de s'approprier d'une initiative (du Parlement) qui était déjà en cours"

L'accusation a été faite par le député Carlos Coelho, membre du groupe des démocrates-chrétiens au Parlement européen et collègue de Parti du Président Barroso. L’eurodéputé sait d’ailleurs de quoi il parle, car il était parmi les 54 députés qui avaient adopté, en commission, la stratégie européenne en matière de droits de l’enfant, document approuvé en janvier 2008 après plusieurs années de travail.