Les parents de la petite Madeleine McCann on remercié, cette après-midi, l’auteur des livres d’Harry Potter, J.K. Rowlings, le fait d’avoir accepté que le prochain livre du sorcier soit accompagné d’un lacet jeune et d’une affiche de Maddie avec une demande de recherche.
«Nous acceptons la générosité et remercions tout le support que J.K.Rowlings nous donne dans la campagne pour retrouver notre fille », à dit le couple pendant une petite conférence de presse à Praia da Luz.
L’affiche est, initialement, distribué dans les librairies ou le livre est vendu en anglais. « Nous espérons que l’affiche puisse être disponible, plus tard, dans d’autres langues », affirme Gerry McCann.
L’affiche porte le contact d’une organisation international pour retrouver des enfants disparues, mais on n’a pas pu savoir si les contacts de la police y seront également mentionnés.
Le couple, qui n’a pas voulu aborder d’autres sujets, affirme encore « que leurs vies sont en suspens depuis que Madeleine est disparue, mais les investigateurs qui travaillent dans le cas on aussi leurs vies en suspens, sans vacances, sans repos ».
Une possibilité entre un million
Le journal portugais “Correio da Manhã” est revenu aujourd’hui sur les possibilités initialement considérées pas la Police Judiciaire. Un responsable de la justice portugaise, cité par le journal, considéré que « l’hypothèse que la petite soit partie de son pied est pratiquement éliminé. Si c’était le cas on aurais déjà trouvé son corps parce que la région à été passé au peigne fin, et les chiens auraient trouvé sa trace ».
La même source avance encore que « l’enquête avance et la récolte d’éléments se poursuit. Le cas peux aussi bien être solutionné d'un moment à l’autre, comme ne jamais se savoir ce qu’est vraiment arrivé ».
Le « Correio da Manhã » souligne encore que la possibilité que l’enfant puisse avoir été victime d’un accident, suite à une dispute de famille – ce qu’à été investigué – est une possibilité presque écarté.
« Il s’agit d’une possibilité entre un million, mais qui n’a pas, pour le moment, aucune consistance. Un couple anglais, en vacances à Algarve, n’aurais pas la possibilité de se défaire d’un corps avec autant de facilité. Il s’agit d’une possibilité qui n’est pas totalement éliminé », affirme la même source.
5 commentaires:
17 juillet 2007 à 11:11
Je me posais la question de savoir comment et dans quel genre d'endroit les ravisseurs d'enfants et de Madeleine pouvaient "garder" leur proie?
Est-ce qu'il y a des rapports d'organisations sérieuses qui travaillent sur le phénomène disponible online? Et question encore plus candide et naïve mais j'ai tout de même envie de la poser: pourquoi des êtres humains font-ils subir ce genre d choses à des enfants? Ont-ils perdus leur humanité? Ou n'ont-ils plus/pas du tout les mêmes valeurs morales que la "moyenne" de la population?
Merci peut-être d'éclairer ma lanterne sur ces points.
J'espère que ce cauchemard va s'arrêter et que la police retrouvera cette petite fille (comme tant d'autres d'ailleurs!!)
17 juillet 2007 à 20:13
Non, il n'ont pas d'humanité , non ils n'ont pas de valeurs morales ...
Les pédophiles sont tout simplement des psychopathes et doivent être jugés comme tel !
La société ne laissent pas des psychopathes en liberté alors pourquoi des pédo-criminels oui !!!
Que les gouvernements se réveillent et agissent beaucoup plus sévérement contre ces monstres ! Sans oublier les "simples" détenteurs d'images car ils créent une demande et contribuent au développement de ce marché immonde où derrière chaque image il y a un enfant qui souffre...
18 juillet 2007 à 17:49
Depuis le début du mois de mai, je suis avec tristesse l'histoire de cette petite fille dont je n'aurais jamais connu l'existence si elle avait pu passer des vacances normales avec ses parents.
Mais je voudrais nuancer ce que vous dites de "ces monstres". Ces personnages nuisibles sont les produits de notre société. Ils ont été un jour aussi petits et innocents que Maddie. Et puis, qu'ont-ils bien pu subir comme traumatismes et autres violences pour qu'ils ne puissent plus se passer de nuire aux enfants, profitant de leur supériorité physique et/ou morale d'adultes pour les faire souffrir?
Quelle est cette société qui n'est pas capable de protéger nos enfants contre cela ? Et protéger ne veut pas dire uniquement emprisonner ( à supposer même qu'elle nous protège des récidivistes, ce qu'elle n'est même pas capable de faire). Protéger, cela veut dire revoir notre système éducatif et parental. Cela implique une analyse en profondeur de la société que nous léguons à nos enfants. Je crois que le problème de la pédophilie tout comme les problèmes de la violence physique et mentale sont les problèmes de tous les citoyens. Il n'y a pas les bons et les mauvais dans cette distribution de responsabilités. Quand un enfant disparaît, c'est une société entière qui est en deuil. Qui apprend à ses enfants que le corps de l'autre est par définition intouchable et doit être respecté? Dans cette société où tout se prend et tout s'achète, qui s'étonnera encore qu'un enfant soit considéré comme un objet à utiliser et puis à jeter quand il est consommé ? En tant que maman, j'avoue une grande tristesse et une grande impuissance.
19 juillet 2007 à 08:23
Juste un exemple d'affaire de pédo-criminels pour DOMINIQUE :
Un réseau international de pédophilie a été démantelé cette semaine sur Internet par des policiers de plusieurs pays. 700 suspects ont été arrêtés de par le monde.
Le réseau opérait sur un forum de discussion appelé «Les enfants, la lumière de nos vies.» Vous saisissez l’ironie?
L’animateur de forum pédophile, Timothy Cox, qui se faisait humblement appelé «le fils de Dieu» sur Internet, possédait sur son seul système informatique 76 000 images sexuelles explicites mettant en scène des enfants.
Il a été condamné, notez bien, à la prison «jusqu’à ce qu’il ne soit plus considéré comme une menace pour les enfants.»
Qu’est-ce que ça veut dire? Croit-on qu’un homme possédant une telle quantité d’images pornographiques – imaginez le temps investi en téléchargement, en branlettes, en recherche, imaginez le nombre d’enfants impliqués – croit-on que cet homme peut, un jour, par une quelconque thérapie, ne plus constituer une menace pour les enfants? Si vous allez en thérapie pour soigner votre peur des araignées, il n’est même pas sûr que vous guérissiez. Et on ne parle pas d’un «accident de parcours» causé par le stress d’une séparation conjugale, comme disent parfois les agresseurs d’enfants. On parle que quelqu’un qui a consacré sa vie (à 27 ans déjà 76 000 images accumulées) à la satisfaction de ses désirs pédophiles et au trafic d’images. À mon sens, même chimiquement castré, il mérite d’être enfermé à vie. Peu importe les origines – familiales, sociales ou génétiques (d’ailleurs aucune preuve, que des hypothèses) – de ces pulsions. Redonner la liberté aux pédophiles à ce point actifs et engagés dans l’entretien d’un réseau d’envergure, et à ce point cyniques («Les enfants, la lumière de nos vies», «Fils de Dieu») revient à comprendre, donc tolérer et pardonner la pédophilie, en en faisant un phénomène médical, en perpétrant l’illusion qu’il existe une cure, que la «maladie» est soignable, alors qu’il n’en est rien. Si le pédophile n’est plus pédophile, ce n’est pas parce qu’il est guéri, mais parce qu’il s’abstient, tout simplement. Ce qui est rarissime.(Nelly Arcan)
19 juillet 2007 à 13:20
Bien d'accord avec vous, je n'ai d'ailleurs jamais pensé autre chose. Mais que fait-on en amont pour ne pas grossir les rangs des détraqués ? Notre société est malade. A part compter les enfants disparus, que fait-on vraiment pour eux ? A part réfléchir à un fichier central européen ? A part lire leurs noms dans des dossiers judiciaires ? A part les autopsier quand on a "la chance" de les retrouver ? A part les envoyer chez un psy toute leur vie quand ils ont "la chance" d'être toujours vivants ?
Excusez-moi de la comparaison, mais un nouvel enfant, de 19 mois est entre la vie et la mort parce qu'un molosse s'est jeté sur son visage et l'a broyé. C'est le quantième enfant attaqué par un chien depuis le début de cet été ? Que fait-on exactement pour que cela n'arrive plus ?
On ne fait strictement rien. On constate, on opère, on enterre, on attend le suivant.
Cette société que l'on lègue à nos enfants, fait peur.
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