Madeleine : enquête en periode decisive

Robert Murat, le principal suspect et unique inculpé dans les investigations à propos de la disparition de Madeleine McCann, va retourner cette semaine à la Police Judiciaire de Portimão. Le britannique doit y être confronté à des nouveaux indices récoltés par les investigateurs.
Déjà la semaine passée, Murat avait subi une confrontation avec trois des sept amis des McCann présents la nuit de l’enlèvement, Rachael Oldfield, Russell O'Brien et Fiona Payne. A l’origine ce cette confrontation – les quatre personnes sont assis face-à-face et interrogés à propos de leurs affirmations et des indices retrouvés par la PJ- il y a une divergence que concerne l’alibi avancé initialement par l’inculpé.
Fiona Payne, Russell O'Brien et Rachael Oldfield on affirmé à la PJ avoir vu Robert Murat prés de l’appartement quelques minutes après la disparition de Maddie, hors que l’inculpé avait affirmé, dans son premier interrogatoire, ne pas être sortie de la maison de sa mère pendant toute la nuit.
Une source proche de la police portugaise avance que l’enquête serait dans « une période décisive », sans toutefois préciser le significat de cette affirmation. « SOS Madeleine » a voulu en savoir plus mais, depuis 48 heures, il est devenu impossible de contacter le porte-parole de la PJ. Même son de cloche de la part de la PJ à Portimão. C’est la première fois, depuis la disparition de Maddie que la PJ se ferme dans un silence pareil. De l’autre cote de la manche continuaient les parents de Madeleine McCann. Pour la première fois depuis que leur sœur est disparue, les jumeaux on accompagné leur maman dans le déplacement au Royaume-Uni, prévu initialement pour 24 heures...

Arrogance ou désespoir : « Je n’est pas de sympathie pour les parents »

Robert Murat, continue encore à ne pas respecter le secret de justice, même si une réaction de la Police Judiciaire soit à prévoir. Le journal britannique « Daily Mail » publie aujourd’hui une entrevue du suspect.
Murat, affirme le « Daily Mail », n’aurais aucune sympathie pour les parents de Madeleine McCann : «« Je n'ai pas pensé à Gerry et Kate McCann ou à leur situation parce que je suis tracassé pour moi-même et ce qui va m’arriver à moi, pas à eux », aurait dit le britannique.
« Je ne peux pas continuer à vivre comme ceci, aucun humain ne le pourrait, » à dit Murat au « Daily Mail », depuis sa maison, Villa Liliana, qui est localisée à quelques centaines de mètres de l’endroit d’où Maddie à été enlevée.
L’anglais continue à clamer son innocence et affirme même – toujours au « Daily Mail » - que la police « doit trouver assez de preuves pour me présenter à un juge, et apparemment ils n’on pas assez d’information pour le faire ».
Que ce soit de l’arrogance ou du désespoir, Robert Murat s’attaque même à la PJ affirmant : « S'ils me laissent partir ca donnera l’idée qu’ils n’on aucune piste et ils ne veulent pas ca. » rajoutant, « Il y a une différence énorme entre la mentalité de la police portugaise et les détectives au Royaume-Uni ».
Murat, qu’apparemment n’a rien à faire du secret de justice, va plus loin et accuse : «La loi ici remonte aux jours du fascisme et elle le démontre. Je risque ma vie rien qu’en disant cela ».
« Au début de ceci, les gens priaient pour que la petite fille soit trouvée mais maintenant ces mêmes personnes veulent que je soit innocenté. Ils pensent à moi et à mon cauchemar », affirme Robert Murat.