"Une affaire qui n’a rien en commun avec le cas Maddie"
Gonçalo Amaral, l’ancien coordinateur des investigations à la disparition de Madeleine McCann, va être jugé par le Tribunal de Faro accusé de ne pas avoir dénoncé une prétendue agression à la mère de Joana Cipriano, la petite fille disparue le 12 septembre 2004.
La juge d’instruction criminelle du Tribunal de Faro, Ana Lucia Cruz, à décidé d’avancer vers le jugement de cinq inspecteurs de la Police judiciaire, accusés par le Ministère Public dans le cadre d’une prétendue agression à Leonor Cipriano.
Les inspecteurs Leonel Marques, Pereira Cristóvão e Paulo Bom sont accusées de torture. Le quatrième, António Cardoso, est accusé de falsification de documents car il aurait prétendument menti dans le rapport de ce qui serait arrivé à la mère de Joana.
Gonçalo Amaral, le seul inspecteur qui appartient au siège régional de l'Algarve, n’a jamais été accusé par la mère de Joana d’agression, comme l’ont prétendu plusieurs médias britanniques. L’inspecteur, est accusé de ne pas avoir dénoncé la prétendu agression mais son avocat, Maître Antonio Cabrita, considère que, malgré le fait que Gonçalo Amaral était le coordinateur de l’investigation, il n’a pas "l’obligation de tout savoir", soulignant que, dans ce cas, il fallait juger également le directeur national adjoint et le directeur national de la Police Judiciaire.
António Pragal Colaço, l’avocat des inspecteurs de la Police Judiciaire de Lisbonne accusées par le Ministère Publique d’avoir agressée Leonor Cipriano, avait annoncé, le 11 février, que ses clients allaient être jugés "pour une question politique".
Si Leonor Cipriano, condamnée à 16 ans de prison pour l’assassinat de sa fille, prétend avoir été agressée et torturée par trois inspecteurs de Lisbonne, la Police Judiciaire a toujours affirmé que la maman de Joana a voulu se suicider en se jetant du haut des escaliers.
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