Robert Murat “coincé” par temoins

La nuit du kidnapping de Madeleine McCann, le 3 mai, beaucoup sont les touristes et habitants de Vila da Luz qui s’est mobilisés pour rechercher l’enfant. Robert Murat – affirme le journal « 24 Horas » - était parmi eux. Des témoins on vu le britannique – seule inculpé dans le dossier d’enlèvement – rentrer et sortir de l’appartement d’où Maddie est disparue. Ce fait – déjà communiqué à la Police Judiciaire – ne serait pas suspect si Murat n’avait pas fourni, comme alibi, l’explication qu’il n’aurait pas sortie de sa maison toute la nuit. Une source proche de l’enquête à confirmé au « 24 Horas » que ce fait « est au centre de l’investigation », refusant donner plus de détails.

Robert Murat, pendant l’interrogatoire de la PJ de Portimão, affirmait avoir « passé la nuit à la maison, avec sa mère », ce que confirme une source de la police en charge de l’enquête.

Cet argument à été utilisé par Murat pour clamer son innocence dans le dossier de kidnapping de Madeleine. C’est aussi la mémé argument que Robert Murat à utilisé pour nier avoir téléphoné à Serge Malinka, l’informaticien russe, résident à Vila da Luz, que la police portugaise à entendu comme témoin (voir note).

L’appel et la contradiction à propos de l’endroit ou il aurait été la nuit de la disparition on poussé les investigations de la PJ. Ces deux éléments on été importants pour que Robert Murat puisse être inculpé et pour justifier les fouilles faites à la maison que le suspect occupe avec sa mère.

Important aussi, à été le comportement suspect du britannique: Robert Murat, quelques jours après l’enlèvement de Maddie – et avant les fouilles à sa maison – à loué une voiture dans un rent-a-car, disant que sa propre voiture serait utilisé dans les recherches de la petite fille, ce que la PJ sait être faux.

Tuck Price, l’ami de Murat qui lui sert aujourd’hui de porte-parole, à une nouvelle version : la voiture du suspect aurait été en panne, mais il n’existe aucun registre de réparation ou de passage par un garage. La destination du voyage fait par Murat, jusqu’avant d’être arrêté et interrogé par la PJ, n’est pas connu.

2 commentaires:

  Anonyme

28 juin 2007 à 11:08

PAS FACILE DE PARLER POUR UN TEMOIN (SA VIE EN DEPEND...)MEME APRES 56 JOURS...

Depuis le mois de mars 2005, Marrakech vit au rythme d'une affaire rocambolesque qui réunit tous les ingrédients d'un polar: sexe, argent et mort suspecte. Le dimanche 22 mai 2005, à quatre heures de l'après-midi, Imad Aït Bich, un jeune Marrakchi de 23 ans, se précipite en toute hâte dans un arrondissement désaffecté du quartier Jnane El Afia, à Marrakech. Arrivé à hauteur d'un hangar, Imad s'y glisse à travers une petite fente pour ne plus en sortir.


Avisés par des agents des forces auxiliaires qui avaient assisté à la scène, des éléments de la police arrivent sur place au bout de trente minutes. Lorsqu'ils forcent l'entrée du hangar, c'est une vision macabre qui s'offre à leurs yeux. Le corps inerte de Imad balançait au bout d'une corde. Des témoins raconteront plus tard que le jeune homme était poursuivi par quatre gaillards. Quant aux parents de Imad, ils affirment que leur fils a été assassiné suite à sa dénonciation d'un réseau pédophile.
Au début de mars 2005, le commissaire Aqbani, du quatrième arrondissement, est contacté par Alex Hans Heart, un riche retraité suisse résidant à Marrakech, qui l'informe que Imad Aït Bich disposait d'informations concernant un réseau pédophile qui opérait depuis des années à Marrakech. Le jeune homme s'engageait même à ramener au poste de police cinq mineurs prêts à témoigner des sévices pédophiles que leur aurait fait subir un membre de ce réseau : un certain Hervé Désiré Le Gloannec, ressortissant français qui opère à Marrakech depuis quatre ans en qualité d'agent immobilier. Auditionnés par la police, les cinq mineurs fournissent le menu détail de leurs mésaventures dans l'appartement d'Hervé Le Gloannec et déclarent y avoir été acheminés par un certain Moulay Mustapha Balsami, jeune Marrakchi natif de 1982.
Une semaine plus tard, la police investit une villa divisée en quatre appartements située dans le quartier Assif à Daoudiyate. Dans l'un des appartements, les agents de police surprennent Hervé Désiré Le Gloannec en train de filmer tout nu un jeune garçon de 14 ans. La police saisit également un ordinateur portable qui contient des enregistrements et des photos à caractère pornographique qui mettent en scène plus d'une cinquantaine de jeunes mineurs marocains, asiatiques et africains. Une fois au poste, Le Gloannec commence par nier toute existence d'un réseau pédophile, avant de laver Moulay Mustapha Balsami de tout soupçon. Celui-ci est présenté comme un simple ami. Malgré tout, Balsami est traduit avec Le Gloannec devant la justice. Ce dernier écope de 4 ans de prison, tandis que Mustapha Balsami est condamné à deux ans de prison, avant d'être relâché le lundi 27 juin 2005, après son passage devant la cour d'appel. Or, c'est justement pour faire tomber Mustapha Balsami qu'Alex et Imad auraient entrepris leur démarche dénonciatrice.
L'inimitié de Imad envers Mustapha Balsami date de 2003. En cette année, Imad se voit évincé de son poste de secrétaire particulier auprès d'Alex Hans Heart, qui le remplace par Moulay Mustapha Balsami. Depuis lors, les deux hommes, issus du Mellah de Marrakech, sont devenus des ennemis déclarés. D'autant plus que depuis son rapprochement avec Alex, Moulay Mustapha multiplie les signes de richesse. Voitures luxueuses, vêtements griffés, villa à Guéliz et fréquentation des coins les plus huppés de la Ville Ocre, l'ancien enfant pauvre du Mellah menait à présent un train de vie de millionnaire, qui a fini par exacerber l'inimitié, et peut-être aussi la jalousie de Imad. En 2005, un mois avant le déclenchement de l'affaire, celui-ci rencontre son ancien patron suisse, qui l'informe qu'il aurait été victime d'une escroquerie montée par Mustapha Balsami, qui lui aurait subtilisé des biens meubles et immeubles d'une valeur approximative de 7 milliards de centimes. Dès lors, Imad et Alex qui avaient de bonnes raisons d'en vouloir à Moulay Mustapha Balsami, s'allient pour le faire payer. Sa compromission avec Hervé Le Gloannec tombe comme du pain béni. Ils décident d'en informer la police. Toutefois, insatisfait du verdict final, Imad persévère dans sa voie et continue à chercher d'autres pistes susceptibles d'enfoncer son ennemi Mustapha. C'est alors que selon, ses parents, Atika et Abdelaziz Aït Bich «les menaces commencent à pleuvoir, des hommes payés par Mustapha Balsami depuis la prison suivaient Imad partout et venaient parfois jusqu'à la maison pour lui signifier qu'il devait craindre pour sa vie».
En mai 2005, quelques jours à peine avant la mort de Imad, la femme de Mustapha Balsami se présente devant la police pour déposer plainte contre lui. Elle l'accuse de l'avoir aspergée d'acide en plein jour, alors qu'elle marchait dans le passage piéton du prince Moulay Abdellah. Imad est convoqué par la police puis relâché pour manque de preuves. Depuis, convaincu qu'on veut attenter à sa vie, le jeune homme cède à la paranoïa. Il raconte à qui veut l'entendre qu'il dispose de deux CD sur lesquels figurent les photos compromettantes de personnalités étrangères et locales qui fréquentaient la maison d'Hervé Le Gloannec. Le dimanche 22 mai 2005, il est retrouvé pendu. La police, qui arrive sur les lieux en quelques minutes, conclut aussitôt au suicide. Pour leur part, les parents de Imad soutiennent mordicus que leur enfant a été assassiné. Pour étayer leur thèse, ils ont déposé une demande auprès du procureur du Roi à Marrakech pour que le corps de leur fils soit exhumé et qu'une deuxième autopsie soit opérée. Imad a-t-il été assassiné? Ou s'est-il tout simplement suicidé? Comment a-t-il pu connaître les agissements pédophiles de Hervé Le Gloannec? Son inimitié envers Balsami peut-elle, à elle seule, justifier un tel acte? Autant de questions qui restent en suspens.

  Anonyme

28 juin 2007 à 11:19

Je connait ce dossier via Maroc-Hebdo.