L’appartement 5A où les McCann ont séjourné jusqu’à la disparition de Madeleine avait été occupé par d’autres Britanniques que l’enquête de la Police Judiciaire à retrouvé, tous ont confirmé le bon état des volets, initialement décrits par des proches de Kate et Gerry comme vieux, usagés et cassés.
Parmi ces témoins, Saleigh et Paul Gordon, accompagnés de leurs deux enfants, ont occupé l’appartement 5A avant les McCann, entre le 21 et le 28 avril 2007. Le couple, interrogé à plusieurs reprises par les enquêteurs, affirme que "les portes, les fenêtres et les volets de l’appartement étaient tous en bonnes conditions," soulignant même que vu le bruit fait par les volets des chambres, il serait impossible de les ouvrir ou fermer sans se faire remarquer par les voisins ou les passants.
Les McCann, depuis le premier moment ont prétendu que les volets étaient cassés et que la porte avait été forcée. C’est la version que Kate a donnée à un ami proche, Jon Corner, à qui elle aurait dit "qu’ils ont cassé le volet sur la fenêtre et ont pris ma petite fille."
La même version est d’ailleurs donnée par Gerry McCann au grand-père de Madeleine, Brian Healy : "Gerry m'a dit que quand ils sont retournés, les volets de la fenêtre de la salle étaient cassés (…). La porte était ouverte."(voir McCannfiles)
"La chambre tournée vers le parking était aussi aperçue par d’autres appartements, vu ceci je trouve que si quelqu'un avait essayé ouvrir les volets depuis l’extérieur, quelqu'un l’aurait remarqué," affirme Saleigh Gordon. Son mari, Paul, confirme également que le couple s’est toujours senti en sécurité et que la porte de devant était équipée d’une double serrure, tandis que celle d’arrière se fermait exclusivement depuis l’intérieur de l’appartement.
L’homme "bizarre" n’en était pas un
C’est également Paul Gordon qui a vu et parlé avec un homme décrit par plusieurs médias britanniques, citant des sources proches des McCann, comme bizarre et suspect. Pourtant, dans ses déclarations à la police, Paul affirme que l’individu n’a jamais "surveillé" les enfants ou l’appartement : "Je décrirais l'homme comme instruit, avec bonne apparence (...). Je me rappelle de lui avec un aspect propre et rasé et avec un léger duvet facial".
"Je me suis dirigé à l'homme qui m’a demandé si je serais intéressé à contribuer avec une donation à un Orphelinat (…). J'ai parlé avec lui et ai remarqué qu'il avait un crachat avec l'identification et qu'il avait ce que m'a semblé un livre de récépissés," confirme Paul Gordon à la police rajoutant qu’il aurait même reçu un récépissé qu’il aurait oublié au Portugal.
Depuis janvier que Paul Gordon a été contacté à plusieurs reprises par Brian Kennedy, Kate et Gerry McCann : "Il y a certains moments ou je me sens comme un pion d’échecs".
"Les McCann ont manipulé des preuves"
La Police Judiciaire (PJ) est convaincue que les McCann ont manipulé des preuves et ont simulé l’enlèvement de leur fille et avance que les parents de Maddie ont modifié la disposition des meubles et des objets de l'appartement. L’information a été publiée ce matin par le quotidien portugais Correio da Manhã, citant l’enquête de la PJ.
Selon le quotidien, la coïncidence entre la signalisation d'odeur à cadavre et de sang donné par Eddie et Keela, les deux chiens pisteurs britanniques, derrière le sofa, prouve sans aucun doute que celui-ci a été appuyé au mur après le décès de l'enfant. Les enquêteurs, vu le peu d’indices trouvés sur ce meuble, ont conclu qu’il aurait pu avoir été lavé.
Détail également cité par le Correio da Manhã, cuddle cat, la peluche rose appartenant à Madeleine et que Kate McCann à promené partout, a été placée dans le lit de l'enfant après son décès, vu que, au contraire de la peluche, aucune odeur à cadavre a été signalée sur le lit.
Duarte Levy & Paulo Reis
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