La mise en place d'un système d'alerte Amber européen a été rejetée, hier, par les ministres de la Justice de l'Union Européene (UE), au cours d'une réunion informelle, à Cannes, France. “Nous ne devrions pas lancer une alerte européenne quand un enfant a juste disparu pendant quelques heures,” a dit la ministre de la Justice allemande aux médias. “La grande majorité d'enfants retournent à la maison après deux ou trois jours.” Cependant, les ministres de justice de l'UE ont convenu sur la nécessité d'une coopération plus étroite entre les forces de police et les systèmes d'alerte déjà utilisés dans des pays de l'UE.
Selon le “MailOnline”, au cours de cette réunion, “Bruxelles rejette l’appel des McCann pour un système d'alerte européen pour les enfants disparues”. L'annonce “a été bien accueillie” par Kate et Gerry, qui ont fait campagne pour un système d'alerte de l'UE à adopter par chacun des 27 pays : “Cette annonce est très encouragent, car il souligne le fait qu'il y a un désir au niveau européen pour que les choses s'améliorent,” a dit Clarence Mitchell, le porte-parole de la famille McCann, au MailOnline.
La ministre française de la Justice, Rachida Dati, a invité ses homologues à adopter le système utilisé par Paris, car, selon elle, il a fonctionnait à six reprises sur six. “Quand il s’agit de protéger les enfants en Europe, aucune ressource ne devrait être épargnée,” a-t-elle dit. “Nous devons absolument rassembler tout ce que nous avons.”
Au Parlement européen, une “déclaration écrite,” signée par un groupe d’eurodéputés et soutenue par les McCann est parvenue à rassembler, jusqu'à aujourd'hui — le dernier jour — 351 signatures. Pour être prise en compte, la déclaration écrite aurait dû recueillir 393 signatures, soit la majorité des membres du Parlement européen, après quoi elle aurait été transmise au Président, afin d’être citée en procès-verbal et archivée.
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