Un sondage effectué au Royaume-Uni parmi un millier d’hommes d’affaires dans le cadre d’un sommet internationale (Leaders in London International Leadership Summit) révèle que les trois personnalités le plus influentes du pays (après Sa Majesté la Reine) sont Tony Blair, Gordon Brown et le milliardaire Richard Branson.
Un tiercé gagnant qu’ont retrouve, dans l’ordre, derrière les parents de Madeleine, la petite britannique disparue dans un des villages le plus paisibles de la cote sud du Portugal.
Les résultats de ce sondage ont le mérite d’aider à comprendre comment - et éventuellement pourquoi - un couple en apparence anodin, continue à narguer la justice de deux états souverains et démocratiques, allant jusqu’au point de se refuser à aider les enquêteurs, portugais et britanniques, à élucider le destin de Madeleine, leur propre enfant.
Depuis la disparition de Madeleine, en mai 2007, ses parents, Gerry et Kate McCann, ont reçu un support hors normes des deux hommes le plus influent outre-manche : l’ancien Premier-Ministre Tony Blair et son collègue de parti Gordon Brown, l’actuel occupant du 10 Downing Street. C’est d’ailleurs l’appui des deux premiers qui aurait motivé l’implication financière du troisième.
Ont retrouve Tony Blair et Gordon Brown à l’origine des instructions donnés à l’ambassadeur John Buck et au consul Bill Henderson, - les deux plus hauts fonctionnaires de la diplomatie britannique au Portugal au moment de la disparition de Madeleine - leur ordonnant de prêter main forte à Gerry et Kate McCann.
C’est l’ambassadeur John Buck, qu’avait fait le voyage de Lisbonne à l’Algarve après avoir alerté le Ministère des Affaires Etrangères portugais et le Directeur de la Police Judiciaire à propos de la disparition, avant même que la GNR ou le Département d’Investigation Criminelle (DIC) de la PJ à Portimão soient appelés sur place par un appel passé de l’Océan Club vers 22 :45.
Un acte de disparation
Etrangement, John Buck quitte ses fonctions au Portugal, mettant une fin à sa carrière au sein de la diplomatie britannique, le 10 septembre 2007, le lendemain de la fuite de Kate et Gerry McCann vers le Royaume-Uni après avoir été désignés comme arguidos (suspects).
Avant lui deux autres diplomates britanniques avaient déjà abandonné leurs fonctions, le consul Bill Henderson et Sheree Dodd, envoyé par le Foreign Office sous demande expresse de Blair. Elle sera remplacée par Clarence Mitchell après avoir fait état de quelques discordances à propos des McCann, leur comportement et leur manque de coopération avec les enquêteurs portugais et ceux de la police britannique.
Bill Henderson crée la surprise et annonce sa démission, il prend sa retraite à la fin du mois d’aout, quelques jours avant le début des interrogatoires qui ont conduit le au couple McCann à leur statut d’arguidos.
Après leur départ, Celia Edwards deviens consul britannique pour l’Algarve. C’est elle qui accompagne Kate et Gerry McCann pendant leurs interrogatoires à la Police Judiciaire en septembre 2007.
John Buck est remplacé par Alexander Wykeham Ellis, l’ambassadeur que s’est présenté à Portimão le jour même du retour des inspecteurs de la PJ après un voyage à Enderby. Marié à une portugaise, avec une profonde connaissance du Portugal ou il à exercé fonctions entre 1992 et 1996, il arrive de Bruxelles ou il travaillait avec le Président de la Commission Européenne, Durão Barroso.
A plusieurs reprises, Tony Blair à utilisé ses prérogatives et contacts pour permettre au couple McCann d’être reçu par les autorités des pays choisis pour lancer le Fonds Madeleine, notamment au Vatican ou ils ont rencontré le Pape Benoit XVI et logé dans la résidence officiel de l’ambassadeur britannique, Francis Campbell, un privilège qui n’est accessible qu’aux hôtes de marque.
C’est Blair en personne qu’en juin dernier, dans un entretien téléphonique avec le couple, fait question de maintenir et renforcer son aide disant que les McCann ne doivent pas hésiter à faire appel à lui pour tout où il puisse leur être utile. Un appui qui se maintien encore aujourd’hui, malgré la situation des parents de Madeleine face à l’enquête officiel à la disparition de leur fille.
Avec l’arrivée de Gordon Brown, le support du gouvernement britannique deviens plus intense mais aussi plus visible, et le nouveau premier ministre n’hésite pas à reconnaître qu’il parle personnellement au téléphone avec Gerry McCann à propos de l’enquête, comme il le fait à la fin mai. Le même jour, de manière quasi officielle les autorités britanniques font pression auprès de la PJ afin que celle-ci divulgue publiquement plus d’informations à propos de l’affaire.
C’est lui qu’à plusieurs reprises prends l’initiative d’interpeller les journalistes a propos du cas McCann, mettant en évidence ces contacts auprès des autorités portugaises. C’est d’ailleurs ce qu’il fait le 9 juin 2007 à l’occasion de la visite du Premier-Ministre portugais José Socrates à Londres dans le cadre de la présidence tournante de l’Union Européenne.
Devant le 10 Downing Street, Gordon Brown fait question, devant les média britanniques, de souligner que l’affaire McCann à été discuté avec José Socrates à qui, dit’ il, aura été demandé un maximum de coopération pour aider Kate et Gerry McCann.
En septembre, jusqu’après leur désignation comme arguidos, le couple McCann fait appel à Gordon Brown et David Miliband, le ministre des affaires étrangères, leur demandant d’intervenir car ils se disent victimes "d'une injustice". D’ailleurs, le Foreign Office est décrit, le 10 septembre, comme "en feu" dans ses efforts pour aider les McCann.
A Lisbonne, en octobre 2007, hors que Kate et Gerry McCann sont toujours arguidos dans l’enquête à la disparition de leur fille Madeleine, c’est encore Gordon Brown qui surprends les journalistes pendant une conférence de presse annonçant qu’il va une fois encore aborder la situation des McCann et l’état de l’enquête mené par la Police Judiciaire en coopération avec la police britannique.
Au même moment, au Royaume-Uni, un officier de police fait état des difficultés rencontrées auprès de l’Home Office concernant la partie britannique de l’enquête.
Un conseil averti
Malgré une opinion public de plus en plus contraire aux McCann, qu’oblige même certains médias à ne plus accepter des commentaires à propos de l’affaire, en décembre, au moment de la signature du Traité de Lisbonne, c’est une fois encore David Miliband et Gordon Brown qui profitent de l’occasion pour aborder le sujet avec plusieurs membres du gouvernement portugais, notamment José Socrates, cette fois ci loin des médias et dans le plus grand secret.
C’est également du cabinet de Gordon Brown qu’est venue la suggestion pour réduire la présence médiatique du couple McCann et de la campagne Find Madeleine, comme le confirme une source proche de la famille McCann.
Les conseillers de Gordon Brown sont alors inquiets avec la possibilité de que les prochaines étapes de l’investigation à la disparition de Madeleine, qui suivait une nouvelle ligne d'enquête, puissent produire des résultats qui pourraient endommager l'image du premier-ministre, du à sa relation avec Gerry McCann. Ceci a été révélé par Gazeta Digital et SOS Madeleine le 26 août 2007.
La générosité du support financier de Richard Branson, qui complète le tiercé gagnant, devient d’autant plus compréhensible quand ont connaît ses relations avec Tony Blair.
D'ailleurs, l'ancien dirigeant du Parti Travailliste et premier ministre, un défenseur dévoué de Kate et de Gerry McCann, a eu l’occasion d’aborder le sujet pendant sa récente rencontre avec Richard Branson sur son l’ile privé, ou ils ont été accompagnés par Elon Musk (Paypal), Larry Page (Google) et Jimmy Wales (Wikipedia), parmi d’autres…
Mais l'aide financière aux McCann ne s'arrête pas là. Encore une fois, grâce a aux excellents contacts de ses amis, le couple bénéficie de l’aide financière de Stephen Winyard, Brian Kennedy et JK Rowling, elle aussi parmi les femmes le plus influents du Royaume-Uni.
Aux portes du ciel
Un autre intéressant et révélateur épisode a eu lieu le 12 septembre, quand Justine McGuinness et David Hughes, conseillers de presse pour les McCann, accompagnés du puissant Angus McBride, maintiennent des réunions avec les rédacteurs-en-chef de la plupart des journaux britanniques.
Au cours de ses réunions, il a été expliqué aux rédacteurs-en-chef que le fait que la police portugaise ne pourrait pas retrouver le corps de Madeleine rendrait impossible toute condamnation par un tribunal, même si le McCann étaient formellement accusés et jugés. Les McCann lancent, au même temps, un énorme défi à la police portugaise : "Trouvez le corps de Madeleine et prouvez que nous l'avons tuée", comme le Daily Mail l’a écrit dans son édition du jour.
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