Les informations avancées par Nacho Abad dans l’émission de fait-divers "Ana Rosa" sur la chaine de télévision espagnole Telecinco "ne proviennent pas de la police portugaise ou de Clarence Mitchell", c’est du moins ce qu’affirme un proche du journaliste et de l’équipe responsable du programme, rajoutant que "l’information a été obtenu en Espagne auprès de personnes qui ont un contact régulier avec les McCann".
Cette déclaration viens confirmer ce qu’avait déjà été révélé par un des éléments de liaison de la police britannique à Leicester pour qui les prétendues déclarations de Kate McCann, ou elle fait allusion à une conversation avec sa fille Madeleine quelques heures avant sa disparition, "n’ont pas été faites à la Police à aucun moment de l’enquête mais constant d’un document provenant d’une agence de détectives avec qui les parents de Madeleine ont travaillé après sa disparition".
Selon Nacho Abad, dans ses dépositions les McCann auraient déclaré aux enquêteurs que leur fille Madeleine, qui restait habituellement seule dans l’appartement avec les jumeaux, aurait demandé à sa maman pourquoi elle n’avait pas accouru quand elle pleurait le soir du 2 mai : "Pourquoi n'es-tu pas venu quand pleurions-nous hier le soir ? (...)", aurait demandé Madeleine.
Le programme, se basant sur les prétendues déclarations des McCann, met l’accent sur un possible enlèvement par une des fenêtres de l’appartement mais cette version des faits est contestée depuis le premier jour par John Hill, le directeur de l’Océan Club. Selon ce responsable, aucune fenêtre de l’appartement n’a été fracturée, forcé ou cassé.
Les premiers agents de la GNR de Lagos, arrivées sur place après le premier appel à la police, ont également confirmée qu’aucune fenêtre ou porte n’avait été forcé ou fracturée, soulignant que les parents de Madeleine n’avaient jamais fait allusion à cette possibilité.
Clarence Mitchell, responsable en communication et porte-parole de Kate et Gerry McCann, avait lui-même confirmé en octobre 2007 "qu’il n’y avait pas de traces d’effraction dans l’appartement", contrariant plusieurs déclarations du couple e de leur famille dans ce sens.
Pour les enquêteurs, la question de la fenêtre ne se pose même plus car toutes les expertises réalisées, aussi bien portugaises que britanniques, ont conclu qu’il n’y avait pas eu effraction dans aucune des fenêtres. Une conclusion soutenu par le professeur David Barclay, un des plus grands experts du Royaume-Uni.
Information mise à profit pour mettre en cause la police et le retour des McCann à Praia da Luz.
L’information divulguée par le journaliste espagnol Nacho Abad n’est pas passé inaperçue vu le moment choisie : trois inspecteurs de la Police Judiciaire étaient à Enderby occupés avec l’interrogatoire de plusieurs témoins importants, et les McCann avaient fait le déplacement à Bruxelles pour y visiter le Parlement Européen et s’associer à une déclaration écrite appelant à la création d’un système d’alerte européen pour les cas d’enlèvement d’enfants.
Selon un des responsables de la police du Leicestershire, appelé à commenter la divulgation des prétendues dépositions des McCann, "ce n’est pas une coïncidence que ceci apparaisse au même moment que les interrogatoires. Le choix de la date est trop précis et organisé pour que ce soit une coïncidence.”
"Si ont regarde la situation de plus prés, les McCann étaient à Bruxelles ou ils ont eu toute une série de rencontres au plus haut niveau, pendant ce temps nos collègues portugais étaient ici à accompagner les interrogatoires et ont fait état d’une demande au couple de retourner au Portugal," affirme l’officier britannique rajoutant que "sortir ces informations bien travaillés et diriger son origine vers la police à permis de dévier l’attention des médias et de créer une justification plausible pour que le couple se refuse à retourner".
Kate et Gerry McCann, via Clarence Mitchell, ont profité des révélations de la chaine de télévision espagnole, la même à qui ils avaient déjà donné une interview exclusive, pour accuser la Police Judiciaire de vouloir les "salir sans scrupules", exigeant au ministre de la justice portugais d’intervenir et de réaliser une enquête aux fuites d’information.
Stephen Dorrell, membre du parlement britannique, après avoir été contacté par des proches des McCann et de Clarence Mitchell, à demandé au Ministère des Affaires Etrangers à Londres d’exercer pression auprès des autorités portugaises afin de clarifier la situation, ce qu’à eu comme conséquence quasi immédiate la réponse officiel de la direction nationale de la Police Judiciaire via un communiqué.
Selon la Police Judiciaire, "c'est entièrement faux que le contenu de l'information (de Nacho Abad) reproduise matière constante de l'enquête et qui sous secret de justice," déplorant l’intervention de Clarence Mitchell dans un moment "où se réalisaient de significatives diligences pour l’investigation".
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