Démontrant, une fois encore, le caractère politique de l’affaire outre-manche, Piers Merchant, assesseur do député au Parlement européen Roger Knapman, écrit – cité par le journal The Sun et par la BBC – que le "Portugal n’a pas une véritable tradition des droits civiques, libertés et démocratie".
Le Ministre Alberto Costa, considère ces "affirmations inqualifiables, qui ne traduisent pas la position des autorités britanniques".
Déjà le directeur de la Police Judiciaire (PJ) a classé comme "vils" et "irresponsables" les accusations de l'assesseur de l'eurodéputé britannique : "J'ai la certitude que les autorités du Royaume-Uni et que leurs citoyens, en général, ne les souscrivent pas. Rien ne nous dissuadera pas de continuer notre activité policière dans le respect des principes de la stricte légalité démocratique", conclu Alipio Ribeiro.
Procureur Général réagit à la lettre de Roger Knapman
"Les accusations contre le système judiciaire et la Police Judiciaire portugaise n’ont aucun fondement et sont même contradictoires à ce que le gouvernement et la police anglaise ont affirmé jusqu’à aujourd’hui", répond Pinto Monteiro, le chef de cabinet du Procureur Général portugais, en déclarations à Gazeta Digital, questionné à propos du contenu d'une lettre envoyée en nom de Roger Knapman, un membre anglais du Parlement européen, à propos de la disparition de Madeleine McCann.
Pinto Monteiro considère qu’il n’y a aucun autre commentaire à faire parce qu'il pense que la réponse à un membre du Parlement européen devrait être une réponse politique, au lieu d'une réponse légale. Roger Knapman a reconnu, dans une lettre envoyée en son nom, que "la police et les Services de Renseignements britanniques ont longtemps eu une meilleure approche aux faits", concernant la disparition de Madeleine McCann, "que la police portugaise".
Dans sa lettre, le députe, affirme également que "la police portugaise est corrompue", l’investigation à la disparition de Madeleine était "d'amateur" et "défectueuse", et les citoyens britanniques doivent être protégés par leur gouvernement contre un pays comme le Portugal, où le système judiciaire est "suspect", la plupart des policiers ont été formés sous le régime fasciste, qui a fini en 1974, et le système légal n’inclut pas le concept d’innocence jusqu'à preuve du contraire.
Duarte Levy and Paulo Reis
1 commentaires:
14 novembre 2007 à 19:40
No concuerdo con las declaraciones de Knapman
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