Contrariant les critiques de la presse portugaise et britannique à propos de la médiatisation née au tour de la disparition de Madeleine, Jean-Denis Lejeune, en déclarations à « SOS Madeleine » défend la réponse donné par Gerry et Kate McCann.
« L’expérience américaine et, dernièrement le cas français, on prouvé que les premières heures, les premiers jours sont déterminants pour la suite des événements », affirme le papa de Julie, qui souligne encore que « la médiatisation d’une disparition, comme le fait AMBER aux Etats-Unis, ou le système « alerte enlèvement » en France, on déjà prouvé leur efficacité ».
Même s’il ne veut pas parler de l’enquête, il avoue suivre le cas de Madeleine, malgré qu’il essaie toujours de prendre du recul. Jean-Denis Lejeune affirme comprendre la réaction des parents McCann et considère « qu’alerter la presse, faire connaître le visage de leur fille et demander de l’aide partout c’était le mieux à faire », probablement la seule chose à faire.
Jean-Denis Lejeune : Un support de poids
S’il y a quelqu’un qui peux comprendre la douleur des McCann, c’est bien Jean-Denis Lejeune, le papa de Julie, une des victimes du pédophile Dutroux.
L’homme à su gagner le respect de tout ceux qui l’on côtoie jusqu’à aujourd’hui, et ceci indépendamment du triste événement qui l’a fait connaitre. Co-fondateur de Child Focus - ou il a travaillé pendant huit ans – il à rejoint en 2005 la Délégation Générale aux Droits de l'Enfant. Aujourd’hui, Jean-Denis Lejeune à pris du recul par rapport à l’affaire Dutroux, même s’il affirme encore : « On ne sait toujours pas qui a enlevé Julie et Mélissa, comment, pourquoi? ».
Depuis quelques semaines, il a publié un livre intitulé « Dis à ma fille ». Un livre avec lequel il prétend fermer une « parenthèse douloureuse » de sa vie.
"Dorénavant, je ne parlerai plus publiquement de l'affaire Dutroux; ce livre parlera pour moi. J'ai ouvert une partie de mon jardin secret et je vous l'ai livré", à expliqué Jean-Denis Lejeune au moment de la présentation de son livre.
Amber en France : « Alerte enlèvement »
Depuis février 2006, la France à mis en pratique un système d'alerte de la population en cas d'enlèvement d'un enfant mineur. Ce dispositif s'inspire des systèmes « Ambert alert », créés aux Etats-Unis en 1996 et au Québec en 2003, et permet de diffuser très rapidement auprès de la population, sur l'ensemble du territoire français, des informations précises relatives à l'enlèvement afin de provoquer des témoignages susceptibles de favoriser la prompte libération de la victime.
L’expérience américaine à prouvé que les premières heures suivant la disparition sont en effet décisives. La décision de déclencher le plan « alerte enlèvement » est prise par le procureur de la République en concertation avec les enquêteurs et le ministère de la justice. Chaque fois que cela est possible, les parents de la victime devront donner leur accord au déclenchement.
Quatre critères sont nécessaires pour déclencher l’alerte en France : il doit s'agir d'un enlèvement avéré, et non d'une simple disparition, même inquiétante. La vie ou l'intégrité physique de la victime doit être en danger. Le procureur de la République est en possession éléments d'informations dont la diffusion peut permettre de localiser l'enfant ou le suspect, et la victime doit être mineure.
Le message d'alerte sera diffusé pendant trois heures par différents vecteurs : chaînes de télévision, stations de radio, agence de presse, panneaux à messages variables sur les autoroutes, message sonore dans les gares et les stations de métro, sites internet d'associations de victimes.
Mais le principal, à connaitre, c’est son efficacité. Dernier cas en date, la disparition à la Réunion du petit Alexandre, 12 ans, retrouvé sain et sauf grâce au plan Alerte enlèvement.
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