Cette nuit, les autorités portugaises ont mis fin au rapt parental de trois enfants de nationalité belge, disparues le 4 janvier de la ville de Deurne, Anvers. Les trois filles, Godelieve, Gerda et Truke Otto, âgés respectivement de 14, 10 et 7 ans, avaient été amenés par leur père, Cornelis Otto, contre la volonté de leur mère, Marie Castermans.
L’homme a été arrêté par la PSP dans la région de Viseu en collaboration avec la Police judiciaire qui a également placé les enfants dans une institution sociale en attendant d’être livrées à leur mère. L’organisation belge Child Focus, qui maintient un contact direct avec la maman, a été informée cette nuit, vers 3 h , par SOS Madeleine McCann.
Hier après-midi, l’Institut d’Appui à l’Enfant (IAC – Instituto de Apoio à Criança), organisme portugais responsable des dossiers d’enfants disparus ou en risque, avait une alerte nationale demandant de l’aide pour localiser d’urgence les trois enfants belges.
L’organisme avait mis à disposition des éventuels témoins le numéro de téléphone 116000, la ligne SOS Enfant disparue.
En janvier, quelques jours après leur enlèvement, Cornelis Otto, de 39 ans, et les trois enfants avaient été vus à Montijo, mendiant dans les rues de la ville. La police locale – PSP – avait même procédé à l’identification du père sans toutefois l’arrêter, car les autorités belges n’avaient pas émis de mandat de capture internationale. Après la divulgation de ce mandat, le 20 aout, la Police judiciaire avait intensifié les recherches.
Les autorités portugaises ont travaillé en collaboration avec la police fédérale et l’organisation "Child Focus".
Selon les autorités belges, les enfants, accompagnées par leur père, ont traversé l’Europe à bord d’une Peugeot Partner blanche, immatriculée XXH-802 et d’une caravane immatriculée YBE-6882. Pendant leur voyage, les enfants et leur père ont séjourné dans des campings pour de courtes périodes de temps ayant comme seul moyen de subsistance la mendicité, notamment en jouant d’un orgue de Barbarie.
Duarte Levy