Dans l’investigation de la disparition de Madeleine McCann, si les pressions politiques et diplomatiques ont joué un rôle négatif dans l’évolution de l’enquête, c’est le manque de coopération du Ministère de l’Intérieur (Home Office) britannique qu’inquiète-le plus les inspecteurs de la Police Judiciaire, convaincus de la bonne volonté de leurs collègues de Leicestershire.
Même si le cas est bien différent, ce n’est pas la première fois que l’attitude du Home Office empêche la Police Judiciaire de mettre la main sur un assassin refugié sur le territoire britannique. C’est le cas d’un homme originaire du Bangladesh – comme révèle aujourd’hui le Correio da Manhã – connu des autorités portugaises comme l’assassin de la Place d’Espagne, à Lisbonne. Le psychopathe, avait traversé un des endroits le plus mouvementés de la capitale portugaise, agressant au couteau tous ceux qui ont croisé son chemin, avant de réussir à prendre la fuite vers Londres, muni d’un faux passeport.
Malgré le manque de connexion entre les crimes commis contre des inconnus, choisis à l'hasard dans la foule, et l’absence de passé criminel au Portugal, les inspecteurs de la Police Judiciaire ont réussi à reconstituer le parcours de l’assassin, l’identifier et le localiser à Londres ou le manque de coopération du Ministère de l’Intérieur britannique à empêché sa capture et son extradition.
Au départ de l’investigation, la police ne disposait que d’une maigre description de l’individu : traits indiens, un turban blanc et un couteau au poing.
Après deux ans d’attente, car il a fallu que l’homme quitte le territoire britannique, l’assassin est à nouveau localisé, cette fois ci dans le sud de l’Europe, ou la Police Judiciaire doit une fois encore compter sur la coopération internationale pour réussir à l’arrêter.
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