"Nous n’avons pas attendu cette liste pour vérifier la possibilité d’un enlèvement par un pédophile. Ce que je ne peux pas comprendre c’est pourquoi le leur gouvernement à attendu la disparition d’un enfant anglais pour nous faire connaître l’identité de leurs citoyens présents au Portugal, déjà connus pour des faits de pédophilie et mœurs", affirme un inspecteur de la Police Judiciaire portugaise, contacté par SOS Madeleine.
Les dernières informations, au Royaume-Uni, font état d’une liste de 52 pédophiles d’origine britannique avec une connexion au Portugal, que la police aurait reçu du CEOP - Child Exploitation and On-line Protection Centre. Parmi cette liste, il y aurait un suspect que la police n’a pas réussi à localiser jusqu’à aujourd’hui.
"Nous avons vérifié touts les suspects connus pour des faits de pédophilie et de mœurs qui ont pu se rendre à Praia da Luz au moment de la disparition", affirme un inspecteur de la Police Judiciaire (PJ), soulignant que "la première ligne d’enquête que nous avons suivi c’était celle d’un enlèvement. Ce n’est qu’après l’arrivée de l’équipe anglaise, au mois de juillet, que les choses ont changé".
"C’est vrai que, depuis le début, nous avons énormément de doutes à propos du rôle des parents, et pas uniquement à cause de leur manque de collaboration, mais ce sont les collègues britanniques qui ont renforcé la ligne d’enquête qui nous à amené à considérer le couple comme des suspects officiels", affirme la même source.
Plusieurs centaines de potentiels suspects ont été interroges et leurs alibis vérifiés. Ceci au Portugal mais aussi dans d’autres pays de l’Europe. Une excellente collaboration entre la police portugaise et leurs collègues européens, à permis la vérification de plusieurs touristes qui ont séjourne à Algarve au moment de la disparition de Madeleine. Une particulière attention à été donné aux citoyens d’origine britannique, vu la grande communauté qui réside dans la région d’Algarve mais aussi de l’autre coté de la frontière, en Espagne, ou la police à gardé sous surveillance, pendant plusieurs mois, un britannique avec un passé marqué par des faits de pédophilie.
Madeleine, qui avait trois ans au moment de sa disparition, ne correspond pas au profil de l’enfant recherché par les pédophiles en général, comme le confirme le professeur David Barclay, un expert britannique qui confirme que l’enlèvement pour des buts sexuels serait plutôt un enfant de huit, neuf ou dix ans. Une opinion partagée par plusieurs autres experts portugais mais qui n’a pas empêché la Police Judiciaire de considérer la piste du kidnapping par un pédophile.
Rachel avant Madeleine
Avant la disparition de Madeleine, le seul cas connu, à Algarve, de disparition d’un enfant britannique c’était celui de Rachel Charles. Agé de 10 ans, Rachel vivait avec sa mère et son beau-père à Albufeira. C’est la qu’elle à disparue en novembre 1990. Deux jours après sa disparition, sa mère, Carol Charles, avait reçu un appel téléphonique, en anglais, avec une demande de rançon de 51 millions d’escudos.
Au troisième jour de sa disparition, Rachel à été retrouvé morte. Elle avait été étranglé et son corps abandonné au milieu d’une sapinière.
Après plusieurs semaines d’investigation, la Police Judiciaire à arrêté un britannique, Michael Cook, ami de la famille et qui aurais profité de ce fait pour convaincre Rachel à monter dans sa voiture. L’homme avait même participé aux recherches à coté des parents de la jeune fille. Confondu par le témoignage du jardinier de la famille, Michael Cook à été jugé et condamné à 19 ans de prison. Malgré un recours en justice, le deuxième tribunal à maintenu la sentence.
Déjà à l’époque, la politique britannique avait marqué présence dans le cas : Robert Spink, membre de la Chambre des Communs au Parlement britannique, avait intervenu pour critiquer les autorités portugaises. Contacté par un journal portugais, après la disparition de Madeleine McCann, le député affirme se souvenir de l’affaire : "J’avais la conviction qu’il était coupable, mais j’avais l’obligation de garantir que Michael Cook puisse avoir un jugement juste", affirme Robert Spink. Après quelques années en prison, et suite à l’intervention britannique, l’assassin à été libérée et est rentré au Royaume-Uni.
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